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Entrevue avec Chantal Lacroix sur l’augmentation mammaire dans le Lundi

23 novembre 2012
Entrevue avec Chantal Lacroix - Augmentation mammaire - Isomed Clinique chirurgie esthétique et médecine privée - Rive-Sud
Puisque les seins demeurent un symbole de féminité absolue, l’augmentation mammaire est une intervention populaire auprès d’un large spectre de la population féminine, des jeunes et des moins jeunes y ayant recours. Chirurgien plasticien, le Dr Jean-Pierre Daigle nous informe sur cette intervention.
 

Dr Daigle, auprès de quelle clientèle l’augmentation mammaire gagne-t-elle en popularité ?

C’est une intervention qui existe depuis environ 50 ans et qui a évolué durant mes 20 ans de pratique. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, notre clientèle n’est pas composée que de jeunes femmes. Des femmes de tous âges nous consultent pour une augmentation mammaire. Nous rencontrons des patientes relativement jeunes mais aussi, des femmes qui ont eu et élevé leurs enfants. Ces femmes arrivent à une étape où elles recommencent à penser à elles, à leur image corporelle et songent alors à l’augmentation mammaire. Il y a aussi des femmes qui ont eu des chirurgies mammaires il y a 20 ou 30 ans et qui ont besoin de chirurgies additionnelles parce que leurs implants on vieillit, qu’elles ont vieillit, qu’elles ont pris ou perdu du poids ou encore parce qu’elles ont eu des enfants. Cela représente environ 40% de ma clientèle.


Les demandes des femmes quant au résultat final sont-elles très variées ?

Je pense que l’évolution actuelle tend vers les seins naturels et une approche sur mesure. On sait que de faire de grosses augmentations mammaires donnent beaucoup plus de problèmes et on est heureux de voir que les femmes s’éloignent de ces stéréotypes à la Pamela Anderson. Elles recherchent un résultat beaucoup plus harmonieux et équilibré. Dans ma pratique, la majorité des femmes qui subissent une augmentation mammaire, c’est madame Tout le monde. Les seins sont très importants pour les femmes.


Quand une femme se présente à votre clinique, comment est-elle prise en charge, accompagnée dans le choix d’implants ?

Quand une femme demande une intervention, nous voulons savoir quel est le problème. Est-ce que ses seins sont petits? Tombants? Dès le départ, nous lui faisons parvenir de l’information avant même de la rencontrer. Lorsqu’elle vient à la clinique, nous nous préoccupons de sa sécurité, nous voulons la connaître au plan médical. Elle rencontre une infirmière avec laquelle elle pourra définir ce qu’elle cherche. Je la rencontre, l’examine. Nous lui présentons un album de toutes sortes de seins pour essayer d’identifier ce qu’elle veut car souvent, elle ne le sait pas. Nous avons un grand nombre d’outils aujourd’hui, toutes sortes de formes d’implants et de toutes sortes de consistance. Il faut discuter des contraintes et de ce qu’il est possible d’obtenir comme résultat. On peut utiliser une photo en 3 D d’une patiente et grossir ses seins. Ça peut être utile comme outil mais on ne peut pas faire de promesses qui ne sont pas réalistes. Il faut considérer plusieurs facteurs.


Quels types d’implants utilise-t-on dans les cas d’augmentation mammaire ?

85% des implants qui sont mis au Canada sont en silicone. L’année dernière au Québec, c’était de l’ordre de 55 à 60%. En Europe actuellement, dans 97% des augmentations mammaires, on fait appel aux implants de silicone. C’est ce que j’utilise personnellement dans la très grande majorité des cas.


Les implants ont-ils une durée limitée ?

Lorsque je change des implants rompus de silicone, j’observe qu’ils ont en général plus de 30 ans. Lorsque je change des implants de salin, je note qu’ils ont en moyenne 12 ans. Aujourd’hui, je crois que les nouveaux implants de gel vont montrer une performance égale ou supérieure à celles de leurs prédécesseurs.


L’intervention en tant que telle dure combien de temps ?

Une intervention pour une augmentation mammaire prend moins d’une heure. Si on compte la préparation et le passage en salle de réveil, il faut prévoir environ 4 heures.


L’intervention est-elle douloureuse ?

Théoriquement oui elle peut l’être mais plusieurs patientes ne se plaignent d’aucune douleur. Le muscle poussant l’implant sur le thorax, certaines patientes sentent que leur respiration est gênée. Nous donnons de l’acétaminophène, des anti inflammatoires et un relaxant musculaire à toutes les patientes et en général, c’est suffisant. J’invite les patientes à prévoir une courte sortie au restaurant à l’extérieur le surlendemain. Après tout, ça n’est pas un accouchement.


Une période de convalescence est-elle nécessaire ?

On doit attendre 5 semaines avant de s’entraîner. Le risque d’ouverture de plaie est très faible mais lorsque ça se produit, c’est généralement 5 semaines après l’intervention. Et lorsque ça se produit, ça n’est pas lié à ce que les patientes ont fait ce jour là mais à ce qu’elles ont fait durant les trois premières semaines, soit durant la période de guérison. Ceci étant dit, il y a très peu de complications avec les augmentations mammaires.


Quels conseils pourriez-vous donner aux femmes qui aimeraient subir cette intervention et qui se demandent comment choisir leur chirurgien ?

La première chose à faire, c’est de s’assurer que le chirurgien en question a une véritable formation en chirurgie plastique. Ça se vérifie par le Collège des médecins ou par le site internet du médecin. La loi exige qu’un médecin mette son titre, on doit donc voir «chirurgien plastique» à coté de son nom. On doit observer l’environnement, la prise en charge qui est offerte et le suivi qui est donné. Si ça inspire confiance, sécurité, respect et courtoisie avant l’opération, il y a de bonnes chances pour que ça soit la même chose durant et après l’opération. Si on ne se sent pas à l’aise après une première consultation, il faut magasiner davantage ou revenir poser des questions.


Combien coûte une augmentation mammaire ?

Autour de 7 000$, avant les taxes. Comme dans toutes choses, on en a habituellement pour son argent. Le prix doit inclure les implants et leur garantie additionnelle, l’accès au bloc opératoire, les honoraires de l’anesthésiste et du chirurgien de même que le suivi. D’autres frais peuvent s’appliquer si des gestes additionnels sur les seins sont prévus tel le redrapage.

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Êtes-vous régulièrement réveillé(e) par des engourdissements ou des picottements importants au niveau de votre main? Alors qu'ils disparaissaient en quelques minutes en les secouant, ils sont  maintenant devenus plus persistants et le malaise s'étend à l'avant-bras.  Avez-vous de tels engourdissements après une activité manuelle intense, après avoir fait du vélo ou du jardinage? Avez-vous remarqué que votre petit doigt, par contre, semble plutôt épargné? Si vous ressentez  la majorité de ces symptômes, il y a au moins 90% de chance que vous soyez atteint(e) du "syndrome du canal carpien". 

Une particularité de l'anatomie humaine  fait que les tendons qui bougent vos doigts traversent votre poignet (le "carpe") AVEC  le nerf MÉDIAN, qui est responsable de la sensibilité de tous les doigts, sauf le petit. 

Ainsi, tout ce qui contribue à augmenter le volume des enveloppes des tendons  ou à diminuer le diamètre du tunel carpien, mène à une compression au niveau du nerf médian  et apporte des engourdissements, et même de la douleur.

Une fracture du poignet ou une extension ou flexion marquée du poignet, qu'elle soit  prolongée (bicyclette) ou répétée (peindre la clôture), diminue la dimension réelle du canal en créant une coudure.  D'autre part, le volume des gaines des tendons lui même peut augmenter lors d'inflammations (arthrite),  de traumatismes causés par des mouvements répétitifs (travail), d'une préhension forte soutenue à main très fermée (valise ou sac trop lourds) ou lors d'impacts qui blessent les tendons (golf, marteau). Les conditions qui augmentent la rétention d'eau  (ménopause, hypertension, hypothyroïdie,…) font également gonfler  les gaines en période d'inactivité (nuit).  Finalement, une augmentation soudaine du niveau d'activité manuelle, mal planifiée, à un âge mûr, accentue tous ces risques, tant chez les femmes que chez les hommes. C'est le cas des nombreux baby-boomers nouvellement retraités qui s'adonnent soudainement, à plein temps, à leur ancien loisir (golf, jardinage) ou vivent une réorientation professionnelle forcée (d'informaticien à électricien), restructuration oblige.

Le groupe d'âge des 45 à 70 ans est donc particulièrement à risque, d'autant plus qu'ils représentent déjà actuellement la majorité des Québécois.   Le tout augmente le nombre de consultations pour le syndrome du canal carpien et mène à une apparente "épidémie".

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